Domaine Les Serrals Chloé Barthet et Frédéric Almazor
1 rue de la poste
34600 Faugères
Tél : +33(0) 6 64 12 24 34
Tél : +33(0) 6 74 13 65 85
Email : chloe@serrals.com
Email : frederic@serrals.com
Site web : http://serrals.com/
« Il n’y a pas de chemin, le chemin tu le fais en marchant » : cet aphorisme d’Antonio Machado illustre bien le parcours de Chloé et Frédéric, « néo-vignerons » que rien ne prédestinait à cette voie. C’est en effet sur la route du vin que ce jeune couple à l’énergie et à la joie de vivre contagieuses a trouvé son bonheur. Une route qui les a conduits jusqu’en Faugères où ils s’installent en 2016.
La route du vin
Le chemin du rêve
Le rêve que Chloé et Frédéric réalisent depuis 2016 en Faugères ne datait pas de l’enfance, non. Car elle avait grandi à Paris et lui dans le Muscadet mais ni l’un ni l’autre n’était véritablement lié à la vigne ou au vin. Au moment de leur rencontre, ils avaient navigué entre les eaux du commerce, de la gestion et de l’humanitaire. Aucun d’entre eux ne s’en satisfaisait vraiment et Chloé, guidée par sa passion pour le vin, accumulait déjà des expériences pour changer de voie – chez Jérôme Bressy notamment. Tous deux se retrouvent autour de leur goût des produits de bouche, si bien que les contours de leur rêve commencent à se définir : « La viticulture nous semblait inaccessible au départ, raconte Frédéric qui rêvait enfant de devenir médecin de campagne. Puis grâce à l’expérience de Chloé, on s’est rapproché de vignerons et on a fini par laisser nos craintes de côté et par se lancer ! ». De Paris à Londres en passant par l’Afrique et la Vallée du Rhône, leur chemin les a menés jusqu’à Faugères.
UN HUMOUR DE « SERRAL QUILLEUR »
Bourreaux de travail consciencieux, Chloé et Frédéric illustrent toutefois à merveille l’affirmation de Nietzsche : « Dans chaque homme réel, un enfant se cache qui veut jouer ». Chaque jour de travail est une nouvelle occasion de laisser leurs esprits créatifs et leur humour aiguisé s’exprimer. Que ce soit lorsqu’ils relatent leurs incroyables aventures sur les réseaux sociaux, ou baptisent leurs nouveaux vins. En témoigne parfaitement la contre-étiquette de la cuvée « Serral Quilleur ». Il faut dire aussi que Chloé rêvait enfant de devenir… actrice de film d’horreur !
Destination Faugères !
La recherche de Chloé et Frédéric les emmène des Côtes du Rhône septentrionales au Roussillon, en passant par le Languedoc : « On a parcouru plus de 50 000 kilomètres en un an !, explique Chloé. On voulait trouver un terroir qui étonne et qui permette de réaliser des vins qu’on aime : fins, élégants, sur la fraîcheur. ». En ce sens, sa découverte des vins de Brigitte Chevalier du Domaine de Cébène aura été déterminante autant que le conseil de Jérôme Bressy d’aller rencontrer Didier Barral. Quand ils tombent sur une annonce de vignes à vendre à Faugères, ils n’hésitent pas à prendre la route. Et une fois sur place, c’est le coup de cœur : « On a découvert un endroit sauvage et vallonné, bercé par le vent, et où la végétation naturelle fait naître des paysages extraordinairement dynamiques. », raconte Chloé. Situés sur les hauteurs de l’appellation et jonchés de murets en pierre sèche et de capitelles historiques, les cinq hectares qu’ils achètent sont constitués de deux petites collines – serrals en occitan – qui ont donné leur nom au domaine.
L’évidente voie de l’agroécologie
Cerise sur le gâteau pour Chloé qui a fait ses armes chez de grands noms de la viticulture biologique, le vignoble que le jeune couple acquiert est bordé de petits bois et cultivé en bio depuis plusieurs années : « Il faut venir au printemps, quand la nature bouillonne d’activité, pour voir à quel point c’est un jardin d’Eden ! », s’exclame-t-elle. Convaincus qu’il leur faut préserver ce petit paradis à tout prix, Chloé et Frédéric pratiquent la biodynamie dès leur installation.
En matière d’agroécologie, ils ne tarissent ni d’idées ni de (remises en) questions : « Notre point faible, c’est qu’on n’est pas du milieu, explique Frédéric. Mais notre atout,… c’est qu’on n’est pas du milieu ! Du coup, on s’interroge beaucoup et on est curieux de tout. Et comme on n’a pas d’idées préconçues, on se sent libre de tout envisager et d’expérimenter ! ». Pratiques viticoles ou œnologiques, empreinte carbone, tout est finement pensé et analysé, en amont comme en aval. Si bien que l’une de leur règle d’or consiste à… ne graver aucune règle dans le marbre et à ne pas brimer leur intuition !
Ainsi, ils se lancent dès 2018 dans un projet de polyculture. Et si la confusion sexuelle les questionne, ils la pratiquent sur la totalité du domaine : « On a assez peu de recul sur cette méthode alternative de lutte contre le ver de grappe, explique Chloé. L’avenir nous dira si on a eu raison ou tort de l’employer, mais dans l’immédiat, elle nous semble forcément meilleure que le recours aux insecticides ! Et puis, ça ne marche que si les vignerons s’entendent pour jouer collectif. Ce qui nous tient à cœur et nous semble même primordial ! ». Le jeune couple est en effet particulièrement investi dans les projets d’une « appellation qui bouge et invite aux échanges » et qui leur a réservé un accueil chaleureux : « On est devenu très proche de Catherine et Alix Roque, raconte encore Chloé, mais aussi de Jérôme Rateau qui a le cœur sur la main : il a de suite proposé d’accueillir notre chai dans sa cave ! On espère pouvoir bientôt le « libérer ». ». Le projet de construction de leur propre cave est en effet « dans les tuyaux » !
« Notre guide, c’est le goût ! »
Si le travail que Chloé et Frédéric mènent à la vigne leur permet de se sentir libres et en harmonie tant avec la nature qu’avec leurs convictions, leur objectif est bien sûr de réaliser les vins qu’ils aiment : droits, équilibrés, et qui ressemblent à Faugères ! « Ce sont des vins complexes, au style parfois plus rhodanien que languedocien, déclare Chloé. On adore. Après, notre sensibilité nous pousse à créer des cuvées qui expriment le fruit frais et dont la tension vient faire danser les papilles ! ».
Cherchant à sublimer les arômes naturellement présents dans le raisin tout en préservant leur pureté, ils interviennent très peu, mais sont extrêmement rigoureux et absolument intraitables sur l’hygiène. Mettant tout en œuvre pour éviter l’apparition de défauts qui gommeraient à leur tour le goût du terroir, ils ne s’interdisent pas de sulfiter un peu à la mise en bouteille : « On veut que les gens aient plaisir à boire notre vin, autant que nous ! En fait, notre guide, c’est le goût ! », explique Frédéric.
Le plus beau métier du monde !
Quelques millésimes après leur arrivée sur Faugères, les sourires et l’enthousiasme de Chloé et Frédéric ne trompent pas : ils sont heureux ! « Tout est gratifiant dans ce métier ! s’exclame Chloé. Enfin… sauf l’administratif ! Mais sinon, tout : on donne vie à des plantes, des idées, des produits ; on travaille tantôt dans la nature, tantôt dans la cave, on est sur les routes, sur des salons… On rencontre plein de gens et on goûte plein de bons vins. On est libre. ».
L’année 2016 a vu naître leur domaine mais aussi leur première fille Erin, ce qui leur a laissé des souvenirs de premières vendanges pour le moins inoubliables. En mai 2020, sa petite sœur Raphaëlle a rejoint cette aventure !
1 rue de la poste
34600 Faugères
Tél : +33(0) 6 64 12 24 34
Tél : +33(0) 6 74 13 65 85
Email : chloe@serrals.com
Email : frederic@serrals.com
Site web : http://serrals.com/