Communiqué de Presse - Mars 2021Faugères partage l’ambition de Rosés de Terroirs
« Le vin rosé a fait sa mue : le vilain petit sous-vin qui donnait mal à la tête et à boire vite est devenu un beau vin éclatant, léger et frais, aux arômes de fleurs et de fruits frais que l’on peut ouvrir sans chichi pour toutes les occasions et toute l’année», décrit Nathalie Caumette, la présidente de l’appellation Faugères.
Élue le 19 mars 2021 membre du conseil d’administration de la toute nouvelle association internationale « Rosés de Terroirs », Nathalie Caumette entend ainsi participer à accroître la visibilité et la valorisation des vins rosés issus de grands terroirs viticoles français mais pas uniquement...
« Le terroir ajoute de la saveur et de la complexité, dans le verre et dans le temps, note Nathalie Caumette. Le terroir n’est pas tant une couleur que l’expression d’une identité, d’une singularité. A Faugères par exemple, nos rouges bénéficient d’une notoriété de Grands Vins de Nature mais il ne faudrait pas oublier que nous réunissons également les conditions d’un grand terroir de rosés issus de l’assemblage de Cinsault, Mourvèdre, Grenache et Syrah».
Lancée lors de Wine Paris 2020, l’association internationale « Rosés de Terroirs » tenait son assemblée générale constitutive le 19 mars 2021. Outre Nathalie Caumette, son premier conseil d’administration est composé de Guillaume Demoulin (AOC Tavel) : Président ; Etienne Portalis (AOC Bandol) : Vice-Président ; Géraldine Saunier (AOC Tavel) : Trésorière ; Christophe Defrance (AOC Rosé-des-Riceys).
L’ambition de Rosés de Terroirs est d’accroître la visibilité et la valorisation des rosés en revendiquant leur place parmi les vins de terroirs. Ces « rosés de terroirs » se caractérisent par une grande diversité, car chacun d’eux, par sa couleur et surtout son goût, raconte une histoire liée à un endroit de nature, un vigneron et une ambition singulière. Le mouvement est ainsi composé de vignerons des AOC Tavel (à l’origine de cette initiative), Bandol, Côtes de Provence, Côtes de Toul, Costières de Nîmes, Faugères, Rosé-des-Riceys et Bardolino Chiaretto (Vénitie).
Le rosé : le marché qui ne connaît pas la crise !
Segment des records, le rosé a vu sa consommation mondiale progresser de 40% (passant de 18.3 Mhl à 25.6 Mhl) entre 2002 et 2018. Principaux consommateurs de cette couleur : les français (34 % de la consommation mondiale) et les américains (20 %). En dix ans, la part dans la consommation totale des vins est passée de 9.6 % à 11.2 % en 2018. « Le rosé est l’incarnation du plaisir instantané, indique Olivier Nasles, œnologue et membre de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) dans le Monde le 03/07/2020. Contrairement aux autres couleurs, le rosé n’a pas été enfermé dans des codes. Sa réussite tient au fait qu’on fout la paix aux gens ! ». Ce même article concluait : « Preuve de la maturité de son marché, il se paie désormais le luxe d’étendre sa gamme, du plus simple au plus gastronomique ». Les vignerons de l’association des Rosés de Terroirs incarnent cette nouvelle ère, celle où le rosé n’est plus une variable d’ajustement mais un vin à part entière et qui reste à découvrir !